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mardi 13 juillet 2010

Pseudo-Manif du 16 Juillet 2010 à Washington

Lu pour vous dans le Fédérateur - Juillet 2010:

L’opposition gabonaise sacrifie à la pratique de la rancune et à la culture de la division comme instruments de conquête du pouvoir.

Sous de faux prétextes de la « légitimation démocratique », une certaine classe d’individus lie inextricablement incitation à la haine ethnique et débat politique. En dépit de l’existence, dans notre pays, de dispositions visant à réprimer ce type de comportements, ces « opposants politiques » - la formule est certainement trop noble pour s’appliquer à ce cas de figure - faute de pouvoir proposer une alternative sérieuse à l’action gouvernementale impulsée par le Président de la République Ali Bongo Ondimba; mais surtout, prisonniers de leurs propres turpitudes et incapables de transcender le ressentiment né de leur débâcle politique à l’issue des élections d’août 2009, propagent explicitement la haine et la division à travers un discours récurent d’exclusion et d’hostilité.

Et, fatalement, n’ayant plus le courage de se confronter à la population gabonaise, seule détentrice de la légitimité dont ils se réclament et qui, de plus en plus, réprouve leurs méthodes, ils tentent à présent d’exporter leurs forfaitures vers des puissances étrangères, en violation flagrante du principe de souveraineté des institutions du pays qu’ils prétendent défendre.

Ceux qui les suivent dans ces démarches hasardeuses pensent sans doute être dans leur bon droit, ou dans l’exercice légitime de leurs libertés politiques. Cependant, l’histoire nous montre chaque jour que c’est de cette manière que, stupide-ment, des Gabonais sont tombés dans des pièges grossiers tendus par ceux qui ont choisi le déni de démocratie comme unique mode d’expression politique et moyen de s’attirer les faveurs du camp qu’ils sont censés combattre.

Avec eux, la trahison n’est jamais bien loin. Leur activisme immodéré, désespérément bête et méchant cesse dès lors qu’ils peuvent savourer un petit moment de confort personnel : poste ministériel ; mesures financières individuelles... Ce ne sont pas les exemples qui manquent, mais « la masse moutonne » a la mémoire courte. Jamais elle ne s’est rendu compte que c’est toujours à elle que revient le rôle très réducteur de « dindon de la farce ».



Dieu merci! Il y a des pratiques qui ne survivront pas aux réformes en cours.

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